Sweet sixteen.

Alors que le calme est revenu dans la maison, maintenant que papa dort, il y a eu soudainement cette odeur de l'appartement de Rome, celui de ma tante, et l'odeur de ma cousine, celle de ses vetements et de ses beaux cheveux blonds. Il y a eu le soleil chaud et la piazza Navona. Mais sur mes joues, comme sur celles de ma mère des restes d'eau salée, et j'espère que papa dort pour ne pas penser aux remords, ceux de s'enerver sans cesse et sans raison, de ne pas écouter et d'accuser.

Maud sera là pour mon anniversaire, c'est bien, et en attendant j'ai peur, toujours un peu plus à mesure que les cris contenus fusent.