She leaves home in the early evening.

L'impression d'avoir à peine été là. Mais enfin, quelle importance, il y aura encore tellement d'occasion de se rattraper, finalement. 700, 500. Ce n'est pas juste pour ne pas décevoir. Ces deux petites robes. Ce soir. Gustav, me fait rire. Toutes mes choses ont un passé et pas beaucoup d'avenir, des souvenirs et sûrement peu de futur, parce que finalement, je ne suis même pas capable de dire si je veux aller jusqu'en fin de cycle trois avec assez de conviction, si je peux sortir tout cet argent qui me dépasse, Combien puis je économiser, combien peuvent ils donner, est ce que finalement. Parce que rien n'a d'importance, rien rien rien. Je ne changerai pas le monde, oh non, ou peut être que si, ou je m'en fous, je ne veux pas savoir, pas maintenant, parce que je sais bien que je ne suis pas prête pour tout ça, pour tout ces trucs trop grands pour moi, trop impressionnants, et c'est comme du poison, toutes ces peurs, petit à petit, ça vous ronge, ça vous mange, du bout des ongles, ça enlace vos mains et les entrave, et je suis déjà toute bancale, toute indécise, à pencher d'un coté et puis de l'autre, à ne pas savoir ce que je veux faire, ce que je vais dire et au final dire et faire n'importe quoi. Chanter, c'est facile, il suffit de copier, jouer, c'est facile il suffit de lire, et lire, c'est ce qu'il y a de plus simple, lire c'est fuir, et fuir, oh, comme c'est facile, échapper à la réalité, par tous les moyens, trouver une réalité plus horrible, ou bien meilleure, ou juste une autre, quelque chose qui pourrait être bien si l'on tait pas aussi peureux, et c'est peut être uniquement le froid qui me fait écrire toutes ces conneries, mais c'est quand même peut être vrai, même si je ne veux même pas savoir si ça à un sens quelconque . Tout ici est bancal.